Je reprends (enfin!) le récit du road trip en Tasmanie.
En milieu de matinée de ce samedi 6 mars, la pluie se calme. Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu’à Tasman Peninsula, encore une péninsule, plein Est depuis Hobart. Là-bas, Tom avait déjà passé 2 jours avec un pote pour surfer et ils avaient été tous 2 invités à planter la tente chez un certain Damian, rencontré sur la plage. Vous voyez, Carole et Sylvain (voir leur commentaire fort à propos d’il y a quelques jours), quand je vous disais que vous n’aviez encore rien vu côté hospitalité… Et ça n’est pas fini, moi je vous le dis! Alors bien entendu, quand Tom a appelé pour dire qu’on arrivait dans le coin, la réponse tint en 5 mots : « You are more than welcome! » (« vous êtes plus que bienvenus »)
Nous allons donc directement chez lui. En son absence (monsieur travaille même le week-end), nous sommes accueillis par la chienne qui reconnaît Tom et m’invite très vite à jouer avec elle. Même les chiens sont les rois de l’hospitalité ici! Il fait grand beau, la tente va pouvoir sécher et nous déjeuner dans un véritable salon à ciel ouvert au milieu des arbres et des chants d’oiseaux (photo 1). Pour le dessert, je vais cueillir des mûres (j’adoooore!) dans le chemin qui nous sépare de la route. Exquises!
Après la digestion, nous prenons la voiture pour aller au point de départ de la marche du jour, une fois de plus décrite dans l’excellente brochure déjà citée. En route, nous jetons un oeil à Pirates Bay, toute proche (photo 5). C’est là que Tom a connu Damian. Il y a ici un panneau (photo 2) qui explique ce qui est en train d’arriver aux fameux diables de Tasmanie. Eh bien, l’espèce est en voie de disparition depuis l’arrivée en 2000 d’une forme de cancer contagieux entre ces animaux et qui a déjà été fatal à la moitié des effectifs sauvages. Plusieurs programmes de sauvegarde sont en cours, notamment ici sur la Tasman Peninsula qui, en raison de son isolement géographique permet de créer un « sanctuaire » d’animaux sains voire résistants à la maladie.
Les derniers kilomètres avant d’arriver au départ de la randonnée se font comme souvent sur une route en terre (et cailloux), en pleine forêt (photo 6). Nous entrons dans le Tasman Peninsula National Park. A Fortescue Bay, nous partons pour une marche d’environ 1 heure 30 aller-retour, jusqu’à Canoe Bay, sa voisine en allant vers le nord. Le petit sentier est un peu moins bien entretenu que les précédents (photo 3). Bordé de fougères, il suit la côte, accroché à la falaise et offre un beau point de vue sur Cape Pillar (photo 7), qui me rappelle un peu la Pointe de Penhir et ses fameux Tas de Pois, sur la Presqu’île de Crozon. Au retour, nous prenons un bain sur la plage de Fortescue Bay et nous repartons chez Damian où nous passons une agréable soirée pleine de discussions.
Ce Damian est un personnage! Passionné par son travail : il conduit des bateaux super-puissants pour une compagnie qui opère depuis ici à Eaglehawk Neck (« le cou de l’aigle ») pour des tours le long de la Tasman Peninsula et depuis Adventure Bay pour des tours au large de Bruny Island, notre prochaine cible. Le concept, c’est d’emmener une quarantaine de personnes sur le bateau pour un tour de 3 heures avec quasiment chaque fois des baleines, des phoques, etc. et aussi d’approcher de très près des grottes creusées le long des falaises. Il est donc à la fois pilote et guide et il adore ça, ça se voit. Mais Monsieur Damian ne s’arrête pas à cette passion. Il est amoureux de son île, ça se sent aussi. Il a acheté un grand terrain pour une bouchée de pain et il y travaille son projet de façon assez originale, avec autant de passion que celle qu’il déploit pour son métier. Son projet, en quelques mots, c’est de construire sur ces terres un ensemble de petits bungalows à louer pour des touristes. Ces bungalows seraient plongés en pleine nature, au milieu des arbres et tout le projet est estampillé développement durable : stockage de l’eau de pluie, éoliennes et panneaux solaires, compost, jardin sur le site, etc. Pour le moment, il a construit, presque seul, son « quartier général » sous forme de hangar (photo 4)… l’aménagement intérieur est en cours, les portes et fenêtres définitives viendront ensuite. Souhaitons lui bonne chance!
Sigo (¡por fin!) con el cuento del road trip en Tasmania.
Por la mitad de la mañana del sábado 6 de marzo, la lluvia casi se paró. Seguimos nuestra ruta hacia el sur hasta Tasman Peninsula, otra vez una península, al Este de Hobart. Ahí, Tom ya había pasado 2 días con un compañero para hacer surf y habían sido ambos invitados a plantar la tienda de campaña en un tal Damian, encontrado en la playa. Veis, Carole y Sylvain (ver su comentario muy bien visto de hace algunos días), cuando os decía que aún no habiáis visto nada en cuanto a hospitalidad… Y aún no está terminado, ¡os lo digo yo! Entonces, por supuesto, cuando Tom le llamó para decirle que estabamos llegando por ahí, la respuesta cupo en 5 palabras : « You are more than welcome! »
Entonces fuimos directamente a su casa. Como no estaba (el tío trabaja incluso de fin de semana), la perra nos dio la bienvenida, reconociendo a Tom, y me invitó muy rápidamente a jugar con ella. ¡Hasta los perros son los reyes de la hospitalidad aquí! Hacía muy buen tiempo, la tienda iba a poder secar y nosotros ibamos a comer en un verdadero salón al aire libre en medio de los árboles y de los cantos de pájaros (foto 1). Para el postre, fui a coger unas moras (¡me encaaaatan!) en el camino que nos separaba de la carretera. ¡Deliciosas!
Tras digerir, tomamos el coche para ir al punto d epartida de la caminata del día, una vez más descrita en el excelente ya citado. En camino, echamos un ojo a Pirates Bay, muy cercana (foto 5). Es aquí que Tom conci a Damian. Hay aquí un cartel (foto 2) que explica lo que les está pasando a los famosos diablos de Tasmania. Pues el especie está en vías de desaparición desde la llegada en 2000 de una forma de cáncer contagioso entre estos animales y que ya ha sido fatal a la mitad de los efectivos salvajes. Varios programas de salvaguardia están en curso, en particular aquí en la Tasman Peninsula que permite, gracias a su aislamiento geográfico, de crear un « santuario » de animales sanos o incluso resistantes a la enfermedad.
Los últimos kilómetros antes de llegar al punto de partida de la excursión se hacen como a menudo en una carretera de tierra (y piedras), en medio del bosque (foto 6). Entramos en el Tasman Peninsula National Park. En Fortescue Bay, salimos para una caminata de entorno a una hora y media ida y vuelta, hasta Canoe Bay, su vecina yendo hacia el norte. El pequeño sendero era un poco menos cuidado que los anteriores (foto 3). Cercado de helechos, sigue la costa, colgado al acantilado y ofrece un buen punto de vista hacia Cape Pillar (foto 7), que me acuerda un poco a la Pointe de Penhir y sus famosos Tas de Pois, en la peninsula de Crozon, cerca de Brest (Bretaña). A la vuelta, nos bañamos en la playa de Fortescue Bay y volvimos a casa de Damian donde pasamos una agradable noche llena de conversaciones.
Este Damian es un personaje. Apasionado por su trabajo : conduce barcos super-potentes para una compañía operando aquí en Eaglehawk Neck (« el cuello del águila ») para unos recorridos a lo largo de Tasman Peninsula y desde Adventure Bay para unas visitas frente a las costas de Bruny Island, nuestra próxima etapa. El concepto consiste en llevar unas 40 personas en el barco para una vuelta de unas 3 horas con casi siempre ballenas, focas, etc. y también acercarse mucho de unas cuevas cavadas a lo largo de los acantilados. Entonces hace a la vez de piloto y de guía… y le encanta eso, se nota. Pero el tío Damian no se limita con esta pasión. Está enamorado de su isla, se nota también. Compró un gran terreno por un plato de lentejas y ahí está trabajando a su proyecto de manera bastante original, con tanta pasión como la que pone para su oficio. Su proyecto, en breve, consiste en construir en estas tierras un conjunto de pequeñas casas de campo para alquilar a turistas. Estas casitas se encontrarían en medio del bosque y todo el proyecto sería conforme al desarrollo sostenible : almacenaje del agua de lluvias, motores de viento y placas solares, abono compuesto, jardín in situ, etc. De momento, contruyó casi solo su « cuartel general » en forma de nave (foto 4)… el acondicionamiento interior está en curso, las puertas y ventanas definitivas vendrán después. Le deseamos buena suerte.
En milieu de matinée de ce samedi 6 mars, la pluie se calme. Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu’à Tasman Peninsula, encore une péninsule, plein
Est depuis Hobart. Là-bas, Tom avait déjà passé 2 jours avec un pote pour surfer et ils avaient été tous 2 invités à planter la tente chez un certain Damian,
rencontré sur la plage. Vous voyez, Carole et Sylvain (XXX voir leur commentaire fort à propos d’il y a quelques jours), quand je vous disais que vous
n’aviez encore rien vu côté hospitalité… Et ça n’est pas fini, moi je vous le dis! Alors bien entendu, quand Tom a appelé pour dire qu’on arrivait dans le
coin, la réponse tint en 5 mots : « You are more than welcome! » (« vous êtes plus que bienvenus »)
Nous allons donc directement chez lui. En son absence (monsieur travaille même le week-end), nous sommes accueillis par la chienne qui reconnaît Tom et
m’invite très vite à jouer avec elle. Même les chiens sont les rois de l’hospitalité ici! Il fait grand beau, la tente va pouvoir sécher et nous déjeuner
dans un véritable salon à ciel ouvert au milieu des arbres et des chants d’oiseaux (photo 1). Pour le dessert, je vais cueillir des mûres (j’adoooore!) dans
le chemin qui nous sépare de la route. Exquises!
Après la digestion, nous prenons la voiture pour aller au point de départ de la marche du jour, une fois de plus décrite dans l’excellente brochure déjà
citée. En route, nous jetons un oeil à Pirates Bay, toute proche (photo 5). C’est là que Tom a connu Damian. Il y a ici un panneau (photo 2) qui explique ce
qui est en train d’arriver aux fameux diables de Tasmanie. Eh bien, l’espèce est en voie de disparition depuis l’arrivée en 2000 d’une forme de cancer
contagieux entre ces animaux et qui a déjà été fatal à la moitié des effectifs sauvages. Plusieurs programmes de sauvegarde sont en cours, notamment ici sur
la Tasman Peninsula qui, en raison de son isolement géographique permet de créer un « sanctuaire » d’animaux sains voire résistants à la maladie.
Les derniers kilomètres avant d’arriver au départ de la randonnée se font comme souvent sur une route en terre (et cailloux), en pleine forêt (photo 6). Nous
entrons dans le Tasman Peninsula National Park. A Fortescue Bay, nous partons pour une marche d’environ 1 heure 30 aller-retour, jusqu’à Canoe Bay, sa
voisine en allant vers le nord. Le petit sentier est un peu moins bien entretenu que les précédents (photo 3). Bordé de fougères, il suit la côte, accroché à
la falaise et offre un beau point de vue sur Cape Pillar (photo 7), qui me rappelle un peu la Pointe de Penhir et ses fameux Tas de Pois, sur la Presqu’île
de Crozon. Au retour, nous prenons un bain sur la plage de Fortescue Bay et nous repartons chez Damian où nous passons une agréable soirée pleine de
discussions. Ce Damian est un personnage! Passionné par son travail : il conduit des bateaux super-puissants pour une compagnie qui opère depuis ici à
Eaglehawk Neck (« le cou de l’aigle ») pour des tours le long de la Tasman Peninsula et depuis Adventure Bay pour des tours au large de Bruny Island, notre
prochaine cible. Le concept, c’est d’emmener une quarantaine de personnes sur le bateau pour un tour de 3 heures avec quasiment chaque fois des baleines, des
phoques, etc. et aussi d’approcher de très près des grottes creusées le long des falaises. Il est donc à la fois pilote et guide et il adore ça, ça se voit.
Mais Monsieur Damian ne s’arrête pas à cette passion. Il est amoureux de son île, ça se sent aussi. Il a acheté un grand terrain pour une bouchée de pain et
il y travaille son projet de façon assez originale, avec autant de passion que celle qu’il déploit pour son métier. Son projet, en quelques mots, c’est de
construire sur ces terres un ensemble de petits bungalows à louer pour des touristes. Ces bungalows seraient plongés en pleine nature, au milieu des arbres
et tout le projet est estampillé développement durable : stockage de l’eau de pluie, éoliennes et panneaux solaires, compost, jardin sur le site, etc. Pour
le moment, il a construit, presque seul, son « quartier général » sous forme de hangar (photo 4)… l’aménagement intérieur est en cours, les portes et
fenêtres définitives viendront ensuite. Souhaitons lui bonne chance!
Por la mitad de la mañana del sábado 6 de marzo, la lluvia casi se paró. Seguimos nuestra ruta hacia el sur hasta Tasman Peninsula, otra vez una península,
al Este de Hobart. Ahí, Tom ya había pasado 2 días con un compañero para hacer surf y habían sido ambos invitados a plantar la tienda de campaña en un tal
Damian, encontrado en la playa. Veis, Carole y Sylvain (XXX ver su comentario muy bien visto de hace algunos días), cuando os decía que aún no habiáis visto
nada en cuanto a hospitalidad… Y aún no está terminado, ¡os lo digo yo! Entonces, por supuesto, cuando Tom le llamó para decirle que estabamos llegando por
ahí, la respuesta cupo en 5 palabras : « You are more than welcome! »
Entonces fuimos directamente a su casa. Como no estaba (el tío trabaja incluso de fin de semana), la perra nos dio la bienvenida, reconociendo a Tom, y me
invitó muy rápidamente a jugar con ella. ¡Hasta los perros son los reyes de la hospitalidad aquí! Hacía muy buen tiempo, la tienda iba a poder secar y
nosotros ibamos a comer en un verdadero salón al aire libre en medio de los árboles y de los cantos de pájaros (foto 1). Para el postre, fui a coger unas
moras (¡me encaaaatan!) en el camino que nos separaba de la carretera. ¡Deliciosas!
Tras digerir, tomamos el coche para ir al punto d epartida de la caminata del día, una vez más descrita en el excelente ya citado. En camino, echamos un ojo
a Pirates Bay, muy cercana (foto 5). Es aquí que Tom conci a Damian. Hay aquí un cartel (foto 2) que explica lo que les está pasando a los famosos diablos de
Tasmania. Pues el especie está en vías de desaparición desde la llegada en 2000 de una forma de cáncer contagioso entre estos animales y que ya ha sido fatal
a la mitad de los efectivos salvajes. Varios programas de salvaguardia están en curso, en particular aquí en la Tasman Peninsula que permite, gracias a su
aislamiento geográfico, de crear un « santuario » de animales sanos o incluso resistantes a la enfermedad.
Los últimos kilómetros antes de llegar al punto de partida de la excursión se hacen como a menudo en una carretera de tierra (y piedras), en medio del bosque
(foto 6). Entramos en el Tasman Peninsula National Park. En Fortescue Bay, salimos para una caminata de entorno a una hora y media ida y vuelta, hasta Canoe
Bay, su vecina yendo hacia el norte. El pequeño sendero era un poco menos cuidado que los anteriores (foto 3). Cercado de helechos, sigue la costa, colgado
al acantilado y ofrece un buen punto de vista hacia Cape Pillar (foto 7), que me acuerda un poco a la Pointe de Penhir y sus famosos Tas de Pois, en la
peninsula de Crozon, cerca de Brest (Bretaña). A la vuelta, nos bañamos en la playa de Fortescue Bay y volvimos a casa de Damian donde pasamos una agradable
noche llena de conversaciones. Este Damian es un personaje. Apasionado por su trabajo : conduce barcos super-potentes para una compañía operando aquí en
Eaglehawk Neck (« el cuello del águila ») para unos recorridos a lo largo de Tasman Peninsula y desde Adventure Bay para unas visitas frente a las costas de
Bruny Island, nuestra próxima etapa. El concepto consiste en llevar unas 40 personas en el barco para una vuelta de unas 3 horas con casi siempre ballenas,
focas, etc. y también acercarse mucho de unas cuevas cavadas a lo largo de los acantilados. Entonces hace a la vez de piloto y de guía… y le encanta eso,
se nota. Pero el tío Damian no se limita con esta pasión. Está enamorado de su isla, se nota también. Compró un gran terreno por un plato de lentejas y ahí
está trabajando a su proyecto de manera bastante original, con tanta pasión como la que pone para su oficio. Su proyecto, en breve, consiste en construir en
estas tierras un conjunto de pequeñas casas de campo para alquilar a turistas. Estas casitas se encontrarían en medio del bosque y todo el proyecto sería
conforme al desarrollo sostenible : almacenaje del agua de lluvias, motores de viento y placas solares, abono compuesto, jardín in situ, etc. De momento,
contruyó casi solo su « cuartel general » en forma de nave (foto 4)… el acondicionamiento interior está en curso, las puertas y ventanas definitivas vendrán
después. Le deseamos buena suerte.
Tu ne t’ennuies pas en Tasmanie ! heureusement qu il y fait beau, pour faire la sieste dans 1 canapé au soleil, ça ne te rappelle pas 1 autre île ? quand tu avais plus de cheveux et moins de barbe !!!!!!!!!!!
Tu as sans doute passé de bons moments et dû t’en mettre plein les yeux, tu vas avoir du mal à nous redire tout cela de vive voix, cette île parait vraiment magnifique, tranquille (les plages) et sauvage
Continue ton récit, c’est passionnant, moi je vais faire ma mousse au chocolat!!!!!!!!ah!!ah!
Oui, cette île vaut vraiment le détour!
Pour la mousse en chocolat, tu peux m’en envoyer un bon bol… en poste restante!
Salut Rémy. Belles photos encore…certains paysages ont beau ressembler à certains coins Bretons, nous, nous ne pouvons pas prendre le soleil sur un canapé en terrasse ou bien prendre un bain. Enfin, nous avons la mousse au chocolat, chacun son trip. En tout cas, bravo pour cet article. A+ et bon grand prix…
Le Grand Prix aussi aura un air breton, a priori sous la pluie… Et le concert de Simple Minds aussi!
La mousse au chocolat, ça va, je veux bien faire ce sacrifice encore quelques mois 😉